Aloha Maui

Il est temps de quitter Oahu pour rejoindre Maui, l’île voisine. L’avion de Hawaiian Airlines décolle à 9h32, il nous faudra partir tôt pour éviter les bouchons à l’entrée d’Honolulu. Rendez-vous est donné la veille à notre hôte à 6h30 pour le check-out de l’appartement. Les valises sont prêtes, les sacs à dos aussi. Nous partons peu avant 7h, après avoir vérifié le temps de trajet sur Google Maps : 45 minutes. Mais la veille au soir j’ai jeté un œil sur la possibilité d’emprunter la « zipper lane » : elle nous permettrait d’éviter les autoroutes encombrées à Honolulu. Alors on va essayer…

La Zipper Lane est une installation surprenante. Sur les autoroutes qui mènent et repartent d’Honolulu il y a un système, dont j’ai déjà parlé ici, qui priorise la voie de gauche pour les bus et les véhicules avec deux occupants et plus. La plage horaire de réservation s’étale de 5h à 9h le matin pour rentrer, et en fin d’après-midi pour ressortir de la ville, le reste du temps c’est une voie comme les autres.

Le véhicule qui crée la zipper lane. Zipper = fermeture Eclair !

Mais ici, à Oahu, ils ont été bien plus loin ! Les autoroutes en question font 2×6 voies, plus l’accotement sur lequel la circulation est autorisée aux heures de pointe et à proximité des sorties. Un tronçon de l’autoroute Et une partie est équipée d’une séparation centrale mobile. Un véhicule spécial permet de déplacer des plots délimitant une ou deux voix qui seront empruntées à contresens… La zipper lane, aux heures de pointe, draine 1700 véhicules par heure, soit autant que le reste de l’autoroute embouteillée !

Bref, on essaie : ça marche, et nous voici arrivés à l’aéroport à 7h15, largement en avance. La restitution de la voiture chez Enterprise est rapide : le plein a été fait hier, tout est OK, ça ne prend que quelques instants, puis la navette nous conduit au terminal Hawaiian Airlines.

L’enregistrement se fait sur des bornes automatiques qui impriment nos étiquettes bagages : l’un d’eux fait 51 livres au lieu des 50 autorisées, et on s’attend à payer un supplément de 35$. Je demande à l’employé de la compagnie qui se trouve sur place si on peut alléger la valise et reporter quelque-chose dans l’autre. Il s’en faut de si peu. Il me fait un sourire, pianote sur le clavier de la borne automatique et me dit « Joyeux Noël, c’est réglé… ». Merci le service à l’américaine !

Le contrôle de sécurité a été rapide : on nous a proposé de passer dans la file « TSA Pre✓™ » : on garde ses chaussures, sa ceinture, on laisse tout dans le sac, on n’a que ses poches à vider. Pleines de bon sens, les autorités ont considéré que pour les vols locaux les passagers étaient globalement sans risque. Seul un contrôle (rare) complet et aléatoire permet de conserver une certaine sécurité.

Un petit Boeing 717 nous emporte avant l’heure (puisque tous les passagers étaient embarqués) pour Maui on l’on atterrit peu après. Nouvel étonnement : le service de boissons à bord est fait à la main, sans chariot…


Aéroport de Kahului, nous récupérons notre voiture chez Enterprise. Cette fois c’est une Jeep Cherokee blanche. Puis direction l’appartement, sur la côte ouest de l’île, à Kihei. Il 11h juste passé, l’appartement sera disponible à 15h seulement, mais j’ai demandé il y a quelques jours si nous pouvions laisser la valise : la jeune femme qui fait le ménage est prévenue, et nous lui confions donc nos bagages. Nous prenons quelques minutes pour nous changer et direction la plage…

Repas coréen, japonais et hawaiien

Mais avant, un détour pour manger, car le petit déjeuner, ce matin, était léger. Notre choix se porte sur un restaurant coréen. On y mange bien, un peu épicé, mais la serveuse est, disons, réservée. Elle dissimule parfaitement sa sympathie et sa bonne humeur…

On a testé le plat local par excellence : le poke. C’est du thon mariné, tendre au possible, servi sous divers modes. C’est un délice. Le thon est fondant, parfumé, légèrement relevé. Bien mieux qu’un tataki japonais…

Il fait chaud, la plage est à deux pas, l’océan doit avoisiner les 30°C : ça fait du bien… A quelques encâblures du bord de mer une grosse tortue verte se laisse apercevoir de temps à autre. Mais pas moyen de la voir une fois dans l’eau…

Nous rentrons ensuite à l’appartement pour nous préparer : ce soir nous avons un Luau dans une petite station balnéaire du nord-ouest de l’île. Un Luau est un dîner spectacle. Une succession de plats polynésiens de différents archipels, entrecoupés de danses et d’exhibitions de ces mêmes îles. Ce soir, c’est dans la petite ville de Lahaina que j’ai réservé, au « Feast at Lele » : pas le plus grand ni le plus touristique, mais certainement le plus authentique des Luaus de Maui. Hawaii, Aotearoa (vous vous souvenez d’où il s’agit ?), Tahiti et Samoa.

Coucher de soleil sur Lanai

Nous avons rendez-vous à 18h, peu avant le coucher du soleil. Notre table est au premier rang, pieds dans le sable, à quelques enjambées du bord de mer. Les plats et les danses se succèdent dans une soirée agréable et festive. Quand nous rentrons il est déjà tard : le temps de décharger les photos viendra demain !

L’appartement, loué via Airbnb, est conforme à nos attentes. Il n’a qu’une chambre, mais il est climatisé. Situé dans une résidence privée, il est au calme : nous y serons très bien…

Demain, justement, nous irons rendre visite au sommet de l’Haleakalā, où nous resterons pour le coucher de soleil puis pour observer un peu les étoiles : pas certain que la journée de demain fasse immédiatement l’objet d’un article dans le blog non plus !

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À méditer…

Le monde est un livre et ceux qui ne voyagent pas n’en lisent qu’une page

Saint Augustin