Voilà de longs mois que Marie nous prépare ce voyage. Mystère sur le programme, mystère sur ce que nous allons voir, ce que nous allons faire. Un vrai cadeau de la vie pour un pays mythique dont nous rêvions tous depuis longtemps.
La Namibie, ça se mérite
Nous sommes partis hier matin de Montpellier. D’abord le trajet en voiture jusqu’à Marseille. Ensuite un premier avion vers Francfort où nous passerons une longue et belle journée de visite. Puis un long vol de nuit sur la compagnie locale, en classe affaires, et un atterrissage à l’aube, au lever du soleil. Enfin, un transfert d’une quarantaine de minutes nous conduira à notre première halte, au Naankuse Lodge.
N/a’an ku sê, un premier lodge pour se mettre dans le bain
N/a’an ku sê s’écrit de cette étrange façon en référence à la langue des Sans, qui utilisent des “clics” quand ils parlent.
Il fait chaud, mais pas trop. Une petite sieste va nous remettre de ce long voyage d’approche.
L’environnement parle déjà : roche, sable, végétation disséminée.
Une multitude de petits animaux, guère plus gros que des lapins, font leur apparition : sur les roches chauffées par le soleil on imagine qu’ils viennent prendre un peu de bon temps. Ce sont des Damans du Cap, appelés ici “dassies”.
Sur le sol aride, quelques petits lézards viennent se faire beaux pour la photo…
Nous sommes à la fin de la saison des pluies, et déjà les points d’eau semblent se recroqueviller sous le feu du soleil.
Rencontre avec les Sans
Après un bon repas (on mange très bien en Namibie) et une courte sieste, nous allons rendre visite à quelques bushmen. A l’école nous avons appris à les appeler “bochimans“, mais ici ils revendiquent être des “Sans”. Ceux qui que nous allons voir sont de vrais Sans, mais ils ne vivent pas réellement ici. Ce que nous allons voir d’eux est conforme à leur quotidien, mais en fait ils habitent plus au nord du pays. Pas vraiment une attraction pour touriste mais pas vraiment non plus une authentique rencontre…
L’un d’eux nous raconte sa vie en une pantomime surprenante…
Nous allons découvrir leurs huttes de pailles, leur mode de vie, et les incontournables “souvenirs” vendus aux touristes, faits à la main. Probablement faits à la main à Windhoek, la capitale, mais qu’importe.
Ces petits hommes nous expliquent les plantes, les dangers, les soins, ils nous montrent comment faire du feu avec deux fois rien.
Ils sont en lien direct avec la nature, tels qu’ils étaient il y a quelques millénaires. Surprenant. En parallèlement à ça, malgré l’absence quasi totale de vêtements, tant pour les hommes que pour les femmes, certains arborent à leurs pieds des chaussures très particulières…
Une belle rencontre qui nous aura plongé dans un autre monde en quelques heures à peine…
Une réaction sur “Premiers pas en Namibie”
Mon rêve ! Cela fait déjà quelques années que je souhaite y aller. Annie est un peu plus réservée car ce voyage avec Nouvelles Frontières est un peu hard. Foutu pour 2020, on verra ça pour 2021.